Si vous administrez une page d’entreprise sur le réseau Facebook, vous avez sûrement pu déjà constater que la portée organique (ou naturelle) moyenne de vos publications baissait progressivement depuis quelques années ; elle était de 5,2% en 2020 contre 5,5% en 2019 et de 7,7% en 2018 ; soit une diminution de près de 50% en seulement 3 ans.
Le responsable de cette baisse est clairement identifié, il s’agit du « News Feed algorithm », l’algorithme que Facebook déclare officiellement avoir conçu pour tenir compte des préférences, des centres d’intérêts et des comportements de chaque utilisateur du réseau social.
En 2021 l’algorithme de Facebook – qui détermine donc les publications qu’un utilisateur verra s’afficher sur son mur – repose sur 5 signaux principaux : l’Intérêt, la Performance, le Créateur, le Type de contenu, la Récence (ou fraîcheur) que l’on peut regrouper dans l’acronyme IPCTR qu’il convient de détailler car il permet de mieux comprendre ce que facebook attend de vos publications.
Attention, nous parlons bien des 5 principaux critères, car selon certains spécialistes l’algorithme de Facebook en combinerait jusqu’à 100’000 autres.
La publication vient-elle du compte d’une personne ou d’une entreprise avec laquelle l’utilisateur interagit régulièrement ? (les interactions sont les commentaires, les partages, les like, les abonnements, etc.)
Si le I de intérêt figure en tête de l’acronyme IPCTR c’est bien qu’il s’agit là du principal signal que l’algorithme retient, il diffusera en priorité les publications des pages avec lesquelles un utilisateur a déjà interagi.
Comment cette publication est-elle accueillie (like, partages, commentaires…) par les autres utilisateurs du réseau ?
Les simples « j’aime », même s’il est toujours appréciable d’en recevoir, ne sont pas suffisants pour améliorer efficacement le crédit de vos publications.
Les réactions plus émotionnelles comme : J’adore, Solidaire, Ha ha !, Wow, Triste et Grrr, ont plus de poids. Dans la hiérarchie des interactions elles sont toutefois en retrait par rapport aux commentaires et aux partages de publication, surtout quand ceux-ci proviennent de « comptes influents » qui feront à leur tour réagir leurs amis.
Quelles réactions entrainent habituellement les publications de ce compte et comment réagissent les amis d’un utilisateur lorsqu’il commente ou partage une des ces publications ?
Que contient la publication (texte, photo, vidéo) et avec quel type de média l’utilisateur interagit il le plus ?
La publication est-elle récente ?
La durée de vie d’un post ne dépasse que rarement une demie journée. Toutefois si un de vos fervent fans qui aime régulièrement vos posts ne se connecte pas pendant une journée il verra tout de même apparaître votre post en haut de son fil.
Veillez à ce que vos publications ne soient pas répétitives ou ennuyeuses.
Les statistiques fournies par Facebook vous donnent facilement accès à cette information. Et si votre public est en ligne à 3h00 du matin, pensez plutôt à programmer vos publications.
Cela n’améliorera pas à proprement parler leur portée mais ça vous permettra de passer moins de temps sur Facebook et rien que pour ça, ça valait le coup de le signaler.
Un post avec une image (de qualité) entraîne en moyenne 2,5 fois plus d’engagement qu’un post sans. Les vidéos 60% de plus que les posts sans illustration.
Les stories ne sont pas régies par l’algorithme et permettent de s’afficher dans la haut de la page de vos fans.
D’après Facebook : 58 % des fans d’une page déclarent avoir accédé au site d’une marque après avoir regardé une story sur sa page.
Animer un groupe Facebook pour une marque nécessite d’y consacrer du temps et de publier du contenu régulièrement, mais en contrepartie cela représente une forte opportunité d’interagir directement avec vos clients, vos fans ou votre communauté.
Si une page Facebook est efficace pour développer la notoriété d’une marque, le groupe permet des discussions riches, directes et variées entre ses membres, ce qui humanise une marque aux yeux de son public.
Avec cet algorithme, Facebook a fait d’une pierre deux coups ; il a redonné une dimension plus « sociale » à son réseau – ce qui a semble t-il été bien accueilli par ses utilisateurs – et il a rendu quasiment obligatoire pour les pages d’entreprise d’avoir recours aux publicités payantes.
Pour être efficace une stratégie marketing sur Facebook doit mêler contenus naturels et contenus payants. Nous espérons que cet article vous aidera à améliorer la portée de vos publications naturelle et n’hésitez pas à contacter nos experts si vous voulez intégrer dans votre mix de publications des annonces payantes.